27/11/2020

Pour l'abrogation de la réforme de l’assurance chômage

Le 5 décembre, partout en France, des manifestations et des actions s’organisent pour réclamer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
Pour l'ïle-de-France, le rendez-vous est fixé Porte des Lilas le samedi 5 décembre 2020 à 14H à destination de République.


Abrogation de la réforme de l’assurance chômage

21/11/2020

Colloque sur la Commune de Paris reporté aux 12 et 13 juin 2021

 

Organisé par la CNT-RP et le groupe Commune de Paris de la FA, ce colloque de deux jours sur la Commune lancera l’année du 150e anniversaire.

Au programme :

  • Film La Commune de Guerra
  • Conférence inaugurale
  • Les internationalistes anti­autoritaires
  • La Commune et les femmes
  • La Commune et l’éducation
  • Les artistes et la Commune… Courbet et les autres
  • Les autres Communes : Marseille, Lyon, Limoge, Grenoble
  • Les réquisitions d’atelier, décret du 16 avril 71

Il se déroulera les 12 et 13 juin 2021 dans les locaux du Lycée autogéré de Paris (LAP).

Pour commander Toujours debout ! Actes du colloque "Il y a 150 ans, la Commune de Paris"



17/11/2020

Contre le projet de loi « sécurité globale »

 

A l’initiative de plusieurs organisations syndicales et associatives, des rassemblements sont prévus dans plusieurs villes de l’hexagone, le 17 novembre contre la proposition de loi liberticide sur la « Sécurité globale ». Notre confédération syndicale, la C.N.T se joint à l’ensemble des initiatives organisée en localité.

Ce mardi 17 novembre 2020, le groupe La République en marche (LREM) présentera en séance publique sa proposition de loi sur la sécurité globale. Ce texte s’inscrit dans la foulée du Schéma national du maintien de l’ordre promulgué le 16 septembre dernier par le ministre de l’Intérieur.

L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

En réalité, le fait de diffuser l’image notamment en direct serait donc, de fait, quasiment impossible.

Le seul fait de filmer ou de photographier conduira à des interpellations et des violences par les forces de l’ordre, comme c’est déjà trop souvent le cas aujourd’hui.

Clairement, c’est non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou de mouvements sociaux.

En revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population.

La démarche des députés LREM porteurs de cette proposition relaie la volonté du gouvernement qui entend museler encore un peu plus la classe ouvrière qui s’organise pour lutter contre un gouvernement au service du capital et du patronat. C’est aussi l’occasion de censurer la liberté d’informer, de s’exprimer, et par là-même de manifester.

Tout aussi problématique est l’introduction en urgence et au dernier moment d’un « délit d’entrave », dans la Loi de Programmation de la Recherche (LPR), visant à criminaliser les étudiant·e·s ou enseignant·e·s manifestant dans l’enceinte de l’université, qui pourraient alors encourir 3 ans d’emprisonnement et jusqu’à 45000€ d’amende.

la Confédération nationale du travail (CNT) appelle l’ensemble de la population à se joindre aux différents rassemblements organisés ce jour, dans le strict respect des règles sanitaires. Pour la liberté d’informer et d’être informé·e ! Pour la liberté d’expression contre une loi liberticide !

LA CNT

 

 

30/10/2020

Fermeture de votre permanence syndicale

En raison des mesures prises par les princes et princesses qui nous gouvernent, votre permanence syndicale est fermée pour une durée indéterminée.

01/05/2020

Revenir à la normalité, comme avant ?

Revenir « à la normalité », ce serait revenir à ce qui a provoqué la crise des soins.

L’État est en cause. C’est lui qui a conduit sa politique financière et comptable à l’instar des entreprises privées : pas de stock et achats en flux tendus.

Et tout occupé à rogner sur les « coûts » de l’hôpital, il ne s’est pas préoccupé de prévoir. Si le Covid 19 est nouveau, les épidémies non !

Voir le tract intitulé Revenir à la normalité, comme avant ?

22/03/2020

PANDEMIE : NON A L'UNION SACREE

Le responsable de la mort programmée ce n’est pas le coronavirus mais TOUS LES POUVOIRS QUI ONT SUPPRIME DES LITS, LIQUIDES DES EMPLOIS, choisit de faire une politique de profit et non de santé publique.

FACE A LA PANDEMIE : SOLIDARITE ET ENTRAIDE: OUI UNION SACREE : NON

Coronavirus : Soutien aux Précaires !

La pandémie de Covid-19 qui frappe en ce moment l’ensemble de la planète oblige les industries de la presse, des médias, de la culture et du spectacle à prendre, à l’instar des organisations d’événements attirant un public important, des mesures de télétravail, de report ou d’annulation d’activités. La pandémie, parce qu’elle menace directement la vie des personnes à la santé la plus fragile, oblige l’ensemble de la société à en prendre la pleine mesure. Nous en prenons acte.

Cette crise sanitaire interroge une nouvelle fois le mode de développement qui a cours à l’heure actuelle. La libre circulation des marchandises à travers l’ensemble du globe, au mépris de toute logique écologique, est donc aussi un enjeu sanitaire. Mais elle interroge aussi le mode de répartition des richesses qui a cours en économie capitaliste. Les professions de santé qui doivent engager une bataille sanitaire pour sauver le plus possible de vies le savent déjà bien assez. Casser le système de soin hérité des luttes des travailleuses et travailleurs, comme l’ensemble des conquêtes sociales, pour permettre à chacune et à chacun de vivre protégé de la misère et de la maladie, c’est se trouver dépourvu quand arrive une crise sanitaire.

Pour nous, travailleuses et travailleurs de la presse, des médias, de la culture et du spectacle, cette crise sanitaire et les mesures de confinement ont aussi une autre traduction : les annulations de publications, de spectacles, d’événements peuvent être pour les plus précaires d’entre nous des pertes de piges, de prestations et de cachets. Sans aucune garantie qu’il ne s’agisse que d’un report d’activité. Pour des travailleuses et travailleurs économiquement fragiles, il s’agirait d’abord d’une perte sèche de salaire que bien peu d’entre nous peuvent se permettre, mais ce serait aussi la perspective de longs et difficiles échanges avec les services compétents pour le décompte des heures cotisées et le renouvellement de nos droits.

Pour ces raisons, nous exigeons  :
★ Le maintien des salaires, et donc des piges, prestations, CDD et cachets prévus ou la compensation intégrale par l’État ;
★ La déclaration par les entreprises des arrêts de travail pour garde d’enfants et du chômage partiel pour tous les précaires ;
★ Le report des dates anniversaires pour les intermittents et intermittentes et le maintien inconditionnel des indemnités chômage ;
★ L’annulation des décrets sur l’assurance chômage qui ont dégradé les conditions et les montants d’indemnisation.

Aux difficultés subies à des degrés divers par l’ensemble de la population ne doit pas s’ajouter, pour nous, une plus grande inconnue sur notre avenir économique. Cette réalité est partagée par tous et toutes les travailleurs et travailleuses en contrats précaires, dans tous les domaines d’industrie.
Que toutes les mesures soient prises pour contrer cette pandémie et protéger les vies des plus fragiles. Mais que les travailleuses et travailleurs précaires ne soient pas une nouvelle fois les variables d’ajustement du système. Plus que jamais, travaillons tous et toutes, moins et autrement. Sans oublier de se syndiquer, pour ne pas rester seuls face aux difficultés à venir !

Coronavirus : soutien aux précaires !