Ce vendredi 22 fevrier 2019, une centaine de personnes, chomeur.es, precaires, agent.es de pôle emploi, Mathilde Panot, députée, salarié.es en CDI et CDD, intermittent.es, intérimaires, occupons l’agence pôle emploi du 78 boulevard Ney, bâtiment qui comporte un des 4 centres de contrôle de la recherche d’emploi d’Ile de France. Nous exigeons l’abrogation : - du décret publié le 30 décembre qui intensifie les mesures de contrôle et aggrave les sanctions contre les chômeur.es jusqu’aux radiations et suppressions des allocations. - de la lettre de cadrage du gouvernement sur la renégociation de la convention de l’assurance chômage. Nous refusons : -toute économie sur le dos des chômeur.es dans le cadre des nouvelles négociations -la financiarisation de l’Unedic et la spéculation sur sa dette -la mise sous tutelle de l’Unedic par l’Etat -la suppression des cotisations salariales et patronales Nous demandons à être reçus par le directeur général de pôle emploi Jean Bassères. Nous demandons aussi que la ministre du travail Muriel Penicaud, honore sa promesse de rendez-vous faite durant l’occupation de l’Unedic, mercredi 20 février au matin. Pour l’heure, nous sommes toujours sans réponse. A Toulouse, Orléans, Lille et Nantes, des occupations et actions sont en cours. Nous sommes déterminé.es à poursuivre nos actions tant que l’on n’obtiendra pas satisfaction.
Si le chômeur est malheureux, ce n'est pas parce qu'il n'a pas de travail, mais parce qu'il n'a pas d'argent. Ne disons donc plus demandeur d'emploi mais "demandeur d'argent" ; plus "recherche active d'emploi", mais : "recherche active d'argent". Chômeurs heureux de Berlin : Rapport d'inactivité n°1, 1996
23/02/2019
Nous exigeons l'abrogation du décret contre les chômeurs
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