01/10/2014

Assemblée Générale des personnels et étudiant-es de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée

A l'appel de l'intersyndicale (CNT, SUD, SNESUP, SNASUB, CGT) et du collectif de précaires de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Assemblée Générale des personnels et étudiant-es
Mardi 7 octobre 12h30-14h
Salle (1B075) au 1 er étage du bâtiment Copernic

5 Boulevard Descartes, Champs-sur-Marne

La présidence de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée a lancé le processus de fusion contre le personnel
et le ministère veut geler les recrutements ?!
A nous de résister pour notre université !


« Il vous manque 200 postes ? Vous en aurez... zéro ! »
- L'inspection du ministère (IGAESR) confirme qu'il manque 100 enseignant-es-chercheur-es et 100 personnels BIATTS à l'UPEM.
- Mais l'université est déficitaire de 2M€/an. L'inspection recommande donc le gel des postes ! Aucun recrutement les prochaines années.
Vous étiez surchargés ? Ca sera pire.
Et on fusionne quand même ? Ca serait pire que pire.

« La fusion, au moins ça fait des économies, non ? » Même pas !
La fusion, c'est la cata !

- Les seules économies, ce seront les postes « doublons » supprimés.
- Malgré ça, faire fonctionner une université fusionnée coûte plus cher car elle est plus grosse.
- La fusion elle-même coûte très cher.
- Le processus de fusion ne sera pas financé par l'Etat.
- Le personnel devra assumer la surcharge de travail en plus de sa surcharge actuelle et en plus du gel des postes.
- Le personnel subira la réorganisation-désorganisation générale.
- Les CDD ne seront sans doute pas renouvelés vu les finances.
- Les filières peu financées seront marginalisées.
- Les étudiant-es seront sacrifié-es par la désorganisation et le manque de personnel.
- L'université fusionnée resterait moins grande que les autres : pas de grands
investissements nationaux, pas de visibilité mondiale.
Bienvenue dans l'université à vocation régionale Paris-Est.

La fusion à marche forcée, personne n'en veut mais « vous l'aurez quand même ! »
- le Comité Technique de proximité (CTp) l'a refusé à l'unanimité,
- tous les syndicats l'ont refusée,
- 300 pétitionnaires l'ont refusée,
- des Assemblées Générales, des rassemblements du personnel l'ont refusée,
- le personnel consulté par les chefs de service l'a refusée.
Et pourtant: « on n'a pas le choix car on n'a pas de sous et il faut être gros pour avoir des sous ».

« La fusion UPEC-UPEM, c'est pas déjà fait? » Non.
- La fusion sera soumise au vote du futur CA en 2016 seulement.
- L'actuel CA s'est déclaré « pour » en juillet dernier mais ça n'a aucune valeur juridique.

« On n'a pas le choix ? » Mais si !
- Au lieu de se forcer à faire un gros bloc territorial, renforçons les collaborations thématiques qui fonctionnent peu importe les proximités territoriales.
- Au lieu d'investir dans une fusion, investissons dans la qualité de l'enseignement-recherche.
- Au lieu de concentrer le pouvoir dans des grosses institutions, distribuons les
responsabilités en mode confédéral.
- Au lieu d'espérer d'improbables investissements géants, construisons des alliances à notre échelle à partir de nos atouts.

Cette fusion imposée et l'austérité détruisent notre université. Elles sont inacceptables. A nous de résister pour imposer les alternatives.

L'intersyndicale (CNT, SUD, SNESUP, SNASUB, CGT) et le collectif de précaires