Depuis, la loi de modernisation du marché du travail de 2008, les
règles encadrant juridiquement la période d'essai ont été modifiées.
Or, une fois signé votre contrat de travail, le parcours du combattant
est loin d'être fini. La période d'essai est souvent un moment délicat
où au moindre prétexte les employeurs notamment de la distribution ou
de la restauration ont pour habitude de se séparer du salarié
fraichement recruté pour en embaucher un nouveau puisé directement
parmi l'armée de réserve des travailleurs privés d'emplois. Pour
limiter les perturbations durant cette période connaitre ses droits est
déjà un bon début !
1) Le CDI
Durée de la période d’essai
Durée de la période d’essai
La
période d'essai ne se présume pas, autrement dit, la période d'essai
doit être mentionné dans votre contrat de travail. Pour les ouvriers et
employés, la période d'essai est de 2 mois maximum.
Renouvellement de la Période d'essai
Si
votre contrat de travail stipule une possibilité de renouvèlement,
l'employeur peut et uniquement dans ce cas prolonger la durée de la
période d'essai de 2 mois pour les ouvriers et employés. En revanche,
l'employeur doit obligatoirement vous remettre une notification écrite
de renouvèlement avant la fin de la période d'essai initiale.
2) Le CDD
Durée de la période d’essai
De 1 jours à 1 mois selon la durée du contrat
Renouvellement de la Période d'essai
Si votre employeur vous propose un nouveau contrat en CDD ou en CDI, une nouvelle période d'essai est illégale.
Au
moindre faux pas (5 mn de retard, cadence insuffisante, manque de
servilité...) la sentence peut tomber et votre contrat être rompu sans
motifs explicités. Or les employeurs ne peuvent pas vous virer du jour
au lendemain même en période d'essai. Des délais de prévenance
variables suivant votre ancienneté doivent être respectés (de 1 à 30
jours).
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